
Le journaliste français Jean-Michel Aphatie s'est retrouvé au cœur d'une nouvelle controverse ce mardi après une déclaration percutante sur la colonisation française en Algérie.
Si cette comparaison a immédiatement suscité des réactions, elle met en lumière des épisodes longtemps restés en marge du récit historique officiel.
La question des violences coloniales
Aphatie évoque également des événements plus anciens, notamment la conquête de l'Algérie entre 1830 et 1847.
Si la déclaration de Jean-Michel Aphatie divise, elle met en lumière un sujet encore sensible dans le débat public français. La question de la reconnaissance des exactions commises en Algérie continue d'alimenter des discussions souvent passionnées, entre volonté de mémoire et refus de comparaisons jugées excessives.
Tensions franco-algériennes
Pour rappel, le contentieux historique entre l'Algérie et la France est très profond. En plus de la reconnaissance des crimes coloniaux par la France officielle, l'Algérie réclame aussi des réparations sur les essais nucléaires français en Algérie et l'indemnisation des victimes. Se pose également la question des archives et de restitution des biens d'Algériens confisqués.
Les relations entre les deux pays se sont dégradées davantage, depuis l'été 2024, sur fond de reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En réaction, l'Algérie a retiré son ambassadeur à Paris et le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune a annulé un déplacement en France, prévu initialement en septembre 2024.