
Cinq présidents d’universités israéliennes ont exhorté Benyamin Netanyahu à mettre fin à la famine à Gaza, dénonçant une crise humanitaire catastrophique et des propos jugés criminels de certains responsables israéliens. Ils ont comparé le projet de "ville humanitaire" à Rafah à un camp de concentration et averti du risque de migration forcée. L’ONU alerte sur la faim extrême touchant un tiers des Gazaouis. Depuis octobre, 147 personnes, dont 88 enfants, sont mortes de malnutrition, selon les autorités locales.
Comme de nombreux Israéliens, nous sommes horrifiés par les images de Gaza, où des nourrissons meurent chaque jour de faim et de maladie
"Nous avons une responsabilité historique"
La lettre critique également les déclarations de responsables israéliens évoquant l’usage de l’arme nucléaire, le refus d’acheminer de la nourriture et les appels à expulser les Palestiniens.
Un camp de concentration
Des observateurs internationaux partagent cette inquiétude, alertant sur le fait que ce camp viserait à confiner les Palestiniens et à les priver de nourriture afin de les pousser à une migration forcée.
L’ONU alerte sur une crise alimentaire extrême
Le même jour, Tom Fletcher, chef des secours de l’ONU, a déclaré qu’un Palestinien sur trois à Gaza n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Il a réclamé une livraison immédiate d’aide humanitaire.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, 147 Palestiniens – dont 88 enfants – sont morts de faim ou de malnutrition depuis octobre 2023.
Des mesures insuffisantes selon les ONG
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit depuis le 7 octobre 2023 une offensive brutale sur Gaza. Cette campagne militaire a fait près de 60 000 morts, en grande majorité des femmes et des enfants, et a provoqué des pénuries alimentaires massives.