
Patient à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, situé à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, le 28 juillet 2025.
Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, observe une grève de la faim depuis neuf jours pour dénoncer la famine imposée par Israël. Malgré la faiblesse, il continue à coordonner les secours et alerte les médias sur la crise humanitaire. Il appelle la communauté internationale à ne pas rester silencieuse face à la souffrance des civils, notamment des enfants, privés de nourriture. De plus en plus de militants rejoignent cette mobilisation en solidarité avec Gaza.
"Je ne mangerai pas tant que les enfants auront faim"
"Je ne mangerai pas tant que les enfants auront faim"
Face à la famine provoquée par le blocus israélien, Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a entamé une
grève de la faim illimitée
. Il a affirmé à l’agence Anadolu:
"Je poursuivrai ma grève jusqu’à ce que les femmes et les enfants puissent manger".
Son appel est clair:
"À tous les hommes libres du monde : ne vous taisez pas, levez-vous, agissez !"
. Sa démarche s’inscrit dans un mouvement de plus en plus suivi: des journalistes de Gaza, des militants de Palestine occupée et des leaders arabes d’Israël se joignent à la mobilisation, en solidarité avec les habitants de Gaza.
Une protestation pour alerter sur une famine organisée
Une protestation pour alerter sur une famine organisée
En grève de la faim depuis neuf jours,
Basal continue d’exercer ses fonctions
. Depuis le centre opérationnel de Gaza, il coordonne les secours avec les institutions internationales et tient à jour les bilans des victimes à l’hôpital Al-Ahli Baptist.
"Je ne mange plus, je me nourris uniquement d’eau salée"
, a-t-il déclaré.
"Parce qu’à Gaza, il n’y a pas de nourriture, seulement des miettes. Tant que l’aide humanitaire sera introduite de manière humiliante, je ne mangerai pas."
"Les journalistes, les médecins, les sauveteurs: tous affamés"
"Les journalistes, les médecins, les sauveteurs: tous affamés"
Mahmoud Basal décrit une situation dramatique:
"Les journalistes qui couvrent la famine sont eux-mêmes affamés. Les médecins qui soignent les patients sont affamés. Les sauveteurs qui retirent les morts et les blessés des décombres sont affamés."
Il ajoute:
"La famine touche toute la population, des enfants aux personnes âgées".
Il s’adresse aux consciences du monde:
"Écrivez, témoignez, agissez. Ne tournez pas le dos aux enfants de Gaza. Ici, des mères ne peuvent plus donner que de l’eau à leurs enfants, faute de lait ou d’aliments pour bébés."
Continuer malgré la souffrance
Continuer malgré la souffrance
Malgré son état de faiblesse,
Basal poursuit son travail humanitaire
. Par téléphone, il coordonne l’intervention de l’ONU (OCHA) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Zeitoun, un quartier récemment bombardé.
Il participe aussi à l’évacuation des blessés vers l’hôpital Al-Ahli Baptist. En essuyant le sang du visage d’une fillette, il déclare:
"L’attaque israélienne a fait de nombreuses victimes. Dix enfants blessés sont arrivés à l’hôpital. La situation est catastrophique."
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