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Le Premier ministre Polonais Donald Tusk, et le Président Ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a exhorté les pays occidentaux, mercredi en fin de journée, à maintenir leur soutien à l'Ukraine, malgré les signaux indiquant que la politique des États-Unis sous la direction du président Donald Trump pourrait s'éloigner de Kiev. Pedro Sanchez lui est attendu à Kiev pour réaffirmer son soutien.
"La capitulation forcée de l'Ukraine signifierait la capitulation de toute la communauté occidentale. Avec toutes les conséquences que cela implique. Et que personne ne prétende qu'il ne le voit pas"
, a écrit Tusk sur X..
Le président américain Donald Trump avait qualifié le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de
, ce qui a renforcé les indications selon lesquelles les États-Unis pencheraient fortement en faveur de la Russie lors des négociations avec Poutine au sujet de l'Ukraine.
Quelques heures plus tôt, le président américain avait commenté la situation en Ukraine sur le portail Truth Social :
"Pensez au fait qu'un comédien au succès modéré, Volodymyr Zelensky, a persuadé les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars pour se lancer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qu'il était inutile de déclencher et que lui, sans les États-Unis et 'TRUMP', ne sera jamais en mesure de régler"
, a écrit l'homme politique.
Le président américain a également accusé Zelensky de ne pas vouloir organiser d'élections présidentielles dans son pays.
La Pologne - l'un des principaux appuis de l'Ukraine dans sa guerre avec la Russie et un important soutien financier et militaire - a déclaré cette semaine qu'elle n'enverrait pas ses troupes en Ukraine, bien que le Royaume-Uni ait déclaré qu'il enverrait des troupes britanniques, après que l'administration Trump ait semblé mettre fin au soutien américain à Zelensky.
De son côté, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, a annoncé ce jeudi qu'il se rendra à Kiev lundi pour réaffirmer le soutien de l'Espagne à l'Ukraine et à son président, Volodymyr Zelensky.
"Lundi, je serai à Kiev pour réaffirmer le soutien de l'Espagne à la démocratie ukrainienne et au président Zelensky #SlavaUkraini (#GloireàlUkraine)",
a écrit Pedro Sanchez sur X.
Un soutien espagnol dans la lignée des autres leaders européens face aux propos de Donald Trump qui pourraient davantage fragiliser Zelensky et l'Europe face à Vladimir Poutine et dans les négociations pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne.
Cette semaine, une dizaine de dirigeants européens s'étaient réunis à Paris autour d'Emmanuel Macron pour s'assurer de parler d'une seule voie et d'éviter que le destin de l'Ukraine ne soit négocié entre Donald Trump et Poutine sans l'Europe.
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