En France, les militants environnementaux sont confrontés à des mesures répressives de plus en plus sévères, selon le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur les Défenseurs de l'Environnement, Michel Forst, qui dénonce cette situation "inquiétante".
L'utilisation des amendes comme alternative aux poursuites judiciaires, souvent accompagnée d'une interdiction de séjour de six mois dans la ville où la manifestation a eu lieu, est devenue courante.
L'usage excessif de la force par la police, notamment l'utilisation de gaz lacrymogènes et de lanceurs de balles de défense (LBD), a également été signalé. Cette pratique est devenue si courante que les manifestants et les journalistes se protègent désormais avec des équipements spécifiques lors des manifestations.
En outre, les militants tentant de rejoindre des manifestations autorisées ont été soumis à de multiples contrôles d'identité et fouilles de véhicules, et se sont vus confisquer leurs effets personnels par la police.
Cette situation en France révèle une tendance inquiétante en Europe, où la répression des mouvements environnementaux s'intensifie, selon le rapport de l'ONU.
Alors que la nécessité de protéger l'environnement devient de plus en plus urgente, la criminalisation et la répression des militants écologistes soulèvent des questions fondamentales sur la liberté d'expression et le droit à la protestation pacifique.