Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth (à droite) rencontre le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (hors champ) au Pentagone à Washington, DC, le 14 juillet 2025.
Les États-Unis ont nié, mardi, avoir participé aux récentes frappes israéliennes menées contre la Syrie, rejetant ainsi les affirmations relayées par les médias israéliens.
"Les États-Unis n'ont pas participé aux frappes"
, a déclaré à Anadolu un responsable du département américain de la Défense, en réponse aux informations selon lesquelles les attaques auraient été menées
"en coordination"
avec Washington.
"Pour toute information complémentaire, nous vous renvoyons à l"IDF"
, a ajouté le responsable, en référence à l'armée israélienne.
L'armée israélienne a mené mardi, pour la deuxième journée consécutive, des frappes aériennes contre des positions de l'armée syrienne dans le sud-ouest du pays.
Dans un communiqué de l'armée israélienne, il avait été indiqué que le Premier ministre Benyamin Netanyahu avait ordonné à l'armée de frapper des forces et des véhicules militaires syriens dans le gouvernorat de Suwayda.
"Plusieurs véhicules blindés, dont des chars, des véhicules de transport de troupes et des lance-roquettes multiples, ainsi que des routes d'accès ont été ciblés afin de perturber l'arrivée des convois dans la zone"
, avait précisé l'armée israélienne dans le communiqué.
Mardi matin, le ministre syrien de la Défense, Murhaf Abu Qasra, avait annoncé un cessez-le-feu total dans le gouvernorat de Suwayda à la suite de négociations avec des chefs communautaires locaux.
Pour rappel, lundi plus de 30 personnes avaient été tuées et près de 100 autres blessées lors d'affrontements entre des combattants tribaux bédouins et des milices druzes à Suwayda, dans le sud de la Syrie, avait indiqué le ministère syrien de l'Intérieur.
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