
L’Égypte a fermement dénoncé, ce mercredi, la multiplication des frappes israéliennes contre les territoires syrien et libanais, les qualifiant d’“atteinte à la souveraineté” des deux pays et de “violation du droit international”.
Le Caire a rappelé l’importance du respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Liban et de la Syrie, réaffirmant son rejet total de toute ingérence étrangère dans leurs affaires intérieures.
Mardi, des avions israéliens ont bombardé plusieurs cibles dans le sud de la Syrie, notamment dans les gouvernorats de Soueïda et de Deraa. Ces frappes sont survenues alors que le ministre syrien de la Défense, Murhaf Abu Qasra, venait d’annoncer un cessez-le-feu à Suwayda à l’issue de discussions avec des chefs locaux.
La veille, plus de 30 personnes ont été tuées et près de 100 autres blessées lors d’affrontements entre des milices druzes et des tribus bédouines dans cette même région.
Au Liban, mardi également, des raids israéliens sur la ville de Baalbek, dans l’est du pays, ont causé la mort d’au moins 12 personnes et fait huit blessés. Ces attaques constituent une nouvelle violation de la trêve convenue en novembre dernier.
Le conflit entre Israël et le Hezbollah s’est intensifié en septembre, débouchant sur une guerre ouverte. Malgré l’accord de cessez-le-feu, Israël poursuit ses frappes quasi-quotidiennes dans le sud du Liban, invoquant des menaces provenant des positions du Hezbollah.
Depuis cette date, les autorités libanaises rapportent près de 3 000 violations israéliennes de la trêve, qui auraient causé la mort d’au moins 236 personnes et blessé plus de 540 autres.