
Après la condamnation de Marine Le Pen, le Conseil national des barreaux (CNB) a fermement condamné "les attaques visant la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris", dans un communiqué publié mardi.
Cette réaction intervient alors que la juge Bénédicte de Perthuis, qui a présidé le procès des emplois fictifs des assistants parlementaires du RN (Rassemblement national), fait l’objet de menaces depuis l’annonce du verdict. Marine Le Pen a été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire et à quatre ans de prison, dont deux ans ferme sous bracelet électronique.