Pierre Conesa, expert en relations internationales, a établi des similitudes sur le plateau de la télévision française, entre différents mouvements de résistance historiques et les actions du Hamas, notamment l'attaque du 7 octobre dernier.
Lors de son intervention sur une chaîne d'information française, Conesa a mis en lumière comment des situations de résistance comme celle du ghetto de Varsovie, de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale ou encore celle du FLN algérien peuvent être comparées aux actions du Hamas à Gaza.
Conesa explique:
Quand vous avez un gouvernement qui autorise les juifs radicaux à s'installer en Cisjordanie, avec des routes protégées par l'armée, cela tue l'État palestinien.
Pour rappel, le soulèvement du ghetto de Varsovie, qui a commencé le 19 avril 1943, était une révolte armée des Juifs contre les forces d'occupation nazies, tentant de résister à la déportation vers les camps de concentration. Ce fut la plus grande et la plus symbolique insurrection juive pendant la Seconde Guerre mondiale et a marqué une résistance héroïque.
Israël poursuit, depuis octobre 2023, ses bombardements indiscriminés sur la bande de Gaza, alors que l'attention internationale s'est dernièrement tournée sur le conflit entre Tel Aviv et Téhéran.
En raison de la guerre et des restrictions israéliennes, la population gazaouie, particulièrement celle des districts de Gaza et du nord de l'enclave palestinienne, est au bord de la famine, tandis qu'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant frappe ce territoire à la suite du siège total imposé par Israël.
Le conflit a provoqué le déplacement d'environ deux millions de Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, soumise au blocus israélien depuis 17 ans.
Pour la première fois depuis sa fondation en 1948, l'État d'Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations Unies, pour son offensive meurtrière contre la bande de Gaza. Un arrêt rendu le 26 janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.