La présidente du Conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse (C), réagit lors de sa visite du nouveau métro parisien, le MF19 construit par Alstom, au centre de maintenance de la RATP à Bobigny, en banlieue parisienne, le 14 février 2025.
Les usagers des transports en commun en Île-de-France devront s’armer de patience ce jeudi 18 septembre. La grève nationale interprofessionnelle contre le budget 2026 sera très suivie dans la région capitale, avec un trafic annoncé comme "historique" dans son niveau de perturbations.
Par voie d’une conférence de presse mardi, le ministre des Transports démissionnaire Philippe Tabarot a averti que
"la journée sera difficile pour les utilisateurs de transports en commun"
. Les prévisions de trafic à la RATP et à la SNCF confirment un service très restreint, essentiellement limité aux heures de pointe.
Au métro, seules les trois lignes automatiques – 1, 4 et 14 – fonctionneront toute la journée à une fréquence normale. Sur les autres lignes, la circulation sera
"très perturbée"
et n’assurée qu’aux heures de pointe. C’est le cas notamment des lignes 2, 3, 3 bis, 5, 6, 7 bis, 8, 11 et 12. Le trafic sera également limité aux heures de pointe sur les lignes 7, 9, 10 et 13.
Le réseau RER connaîtra lui aussi de fortes perturbations, en particulier sur les lignes A et B. Côté Transilien, de nombreuses suppressions sont prévues : les lignes K, L et V seront touchées, tout comme les lignes H, N, R et U.
La ligne P devrait être moins affectée, tandis que la circulation restera normale sur la ligne J ainsi que sur les tram-trains T12 et T13.
Les syndicats espèrent faire de cette journée un moment fort de contestation sociale. Le 18 septembre, plus de 400 000 personnes sont attendues dans la rue selon les services de renseignement, soit le double du 10 septembre lors de la mobilisation "Bloquons tout".
Les transports franciliens risquent ainsi de devenir l’un des symboles les plus visibles d’un mouvement social qui place le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu face à un test majeur, dans la foulée de la démission de François Bayrou après l’échec de son vote de confiance.
A lire également:
A lire également:
#France
#18 septembre 2025
#Grève générale
#grève dans les transports
