Une manifestation féministe et populaire se déroulera le 23 juin à Paris pour protester contre l'extrême-droite, alors que des élections législatives anticipées sont prévues les 30 juin et 7 juillet prochains.
Par voie d'un communiqué, l'intersyndicale de l'éducation 93 (FSU, CGT, Solidaires) a souligné la nécessité de cette mobilisation, évoquant une menace directe sur divers droits fondamentaux, notamment ceux des femmes et des minorités LGBTI. Cette initiative, soutenue par 175 associations et syndicats, vise à rassembler un large éventail de la société civile pour dénoncer les politiques et les discours de l'extrême-droite qui, selon les organisateurs, menacent la démocratie et les acquis sociaux.
Ce rassemblement s'inscrit dans la dynamique du Nouveau front populaire (NFP) pour défendre les droits acquis et résister à une potentielle montée de l'extrême-droite en France. LE NFP réunit plusieurs partis (LFI, PS, Écologistes, PCF) ainsi qu'un grand nombre de syndicats et associations. Les organisateurs mettent en avant l'importance de la participation citoyenne pour faire front commun contre les discours de haine et d'exclusion. "Nous devons rester vigilants et mobilisés pour protéger notre société de toute forme de discrimination et d'oppression," insiste le communiqué de l'intersyndicale.
Dans ce contexte, les militants appellent à une forte mobilisation, rappelant les valeurs de solidarité, d'égalité et de justice sociale. Le communiqué souligne également l'importance de l'éducation et de l'information pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes véhiculés par l'extrême-droite.