L'armée israélienne bombarde lundi Khan Younès, épicentre des affrontements dans le sud de Gaza, tandis que des familles d'otages en Israël exhortent le gouvernement Netanyahu à accepter un accord avec le Hamas pour favoriser leur libération.
Au cours de la nuit de dimanche à lundi, des témoins ont fait état de frappes israéliennes mortelles vers Khan Younès, voire aussi de combats acharnés entre les soldats et des combattants du Hamas.
Hors de Gaza, dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban, les sirènes anti-roquettes ont retenti dans la nuit, selon l'armée israélienne.
Quelque 250 personnes ont également été enlevées et emmenées à Gaza, dont une centaine libérée fin novembre dans le cadre d'un échange contre des prisonniers palestiniens. Selon Israël, 132 otages sont toujours détenus dans le territoire, dont 28 seraient morts.
"Erreurs" du Hamas
D'après ce quotidien, les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, pays ayant joué le rôle de médiateur lors de la trêve tentent de convaincre Israël et le Hamas d'approuver un plan qui permettrait entre autres de libérer tous les otages en échange d'un retrait israélien de Gaza.
"Contrat avec le pays"
Dans la nuit, des proches des otages et des sympathisants se sont d'ailleurs rassemblés près de la résidence officielle de Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, pour demander un accord en vue de leur libération.
Et les ministres européens des Affaires étrangères reçoivent à Bruxelles, séparément, les chefs des diplomaties israéliennes Israël Katz et palestinienne Riyad al-Maliki pour discuter d'une solution politique au conflit.
"Seul survivant"
Au 108e jour, lundi, de la guerre, la situation humanitaire et sanitaire demeure critique selon l'ONU à Gaza où au moins 1,7 million de personnes (plus de 80% de la population) ont fui leur maison pour tenter de se protéger des combats.
Abdelrahmane Iyad, blessé à Gaza et désormais soigné à bord du porte-hélicoptères français Dixmude, à quai en Égypte, n'a pas eu le temps de quitter sa maison lorsque celle-ci a été touchée.