Des volutes de fumée au milieu des destructions dans le nord de la bande de Gaza, le 21 décembre 2023.
Dans un communiqué, le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale a mis en garde contre les discours de haineux et déshumanisants visant les Palestiniens, soulevant de graves inquiétudes quant à l'obligation d'Israël et des autres États parties de prévenir les crimes contre l'humanité et le génocide.
Dans une décision adoptée plus tôt dans la journée, le comité s'est dit
"gravement préoccupé"
par la reprise des hostilités brutales dans l'enclave palestinienne assiégée après une pause humanitaire de sept jours.
En outre, le comité a également tiré la sonnette d'alarme sur la détérioration de la situation des droits de l'Homme en Palestine occupée et à Jérusalem-Est, notamment le recours accru à la force, la violence des colons et les arrestations et détentions arbitraires, indique le communiqué, appelant à un cessez-le-feu
"immédiat et durable"
à Gaza.
"Très alarmé par la mort d'au moins 136 membres du personnel de l'ONU, le comité a demandé à Israël d'autoriser l'accès au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme afin de documenter les violations significatives du droit international humanitaire et du droit international des droits humains, y compris celles commises par le Hamas et d'autres groupes armés palestiniens,"
indique le communiqué.
Et d'appeler tous les États à traduire en justice sans délai les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, ainsi que d'autres crimes internationaux perpétrés dans les conflits armés en cours.
Israël pilonne la Bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre, faisant près de 20 000 morts parmi les Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 52 000 autres blessés, selon les autorités de l'enclave.
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