Le Premier ministre de France, Gabriel Attal.
Commentant les résultats du premier tour des élections législatives anticipées, le Premier ministre français, Gabriel Attal, a pris la parole dans la soirée de dimanche, alertant contre une prise de pouvoir de l'extrême droite.
La majorité présidentielle sortante a recueilli 22 % des votes ce dimanche 30 juin, à l'issue du premier tour des élections législatives anticipées, derrière le Rassemblement national (RN - Extrême droite) et ses alliés républicains, qui ont recueilli 34 % des voix.
"L'extrême droite est aux portes du pouvoir"
, a déclaré le Premier ministre français qui a mené la campagne pour les macronistes, ajoutant:
"Jamais l'Assemblée nationale n'a risqué d'être dominée par l'extrême droite".
Notre objectif est clair: empêcher le RN d'avoir une majorité au second tour et de gouverner le pays avec le projet funeste qui est le sien.
Gabriel Attal a appelé au désistement des candidats de la majorité
"dont le maintien aurait fait élire un candidat RN face à un autre qui, comme nous, défend les valeurs de notre République".
"L'extrême droite réduirait nos valeurs à néant, affaiblirait notre pays et ne ferait qu'ajouter du malheur au malheur à nos concitoyens qui souffrent"
, a affirmé le locataire de Matignon, appelant à voter
"Ensemble pour la République"
et
"pour les candidats qui défendent la République".
Selon les médias français, des sources dans l'entourage du Premier ministre français auraient assuré que Gabriel Attal a décidé de suspendre la mise en œuvre de la réforme controversée de l'assurance chômage, qui devait faire l'objet d'un décret à paraître le 1er juillet.
"Cette réforme pourra ainsi faire l'objet d'aménagements, de discussions entre forces républicaines",
ajoutent ces sources citées par plusieurs médias français. Et celles-ci d'ajouter:
"Il s'agit du premier acte de Gabriel Attal dans l'esprit des futures majorités de projets et d'idées qu'il a évoquées ce soir"
dans son allocution depuis l'hôtel Matignon.
Pour rappel, l'alliance entre le Rassemblement national (RN) et les candidats Républicains (LR) conduits par le président contesté du parti, Éric Ciotti, a remporté le premier tour des élections législatives anticipées en France, avec 34 % des voix, selon les premières estimations relayées par la presse locale.
Suivent le Nouveau Front populaire avec 28,1 % des voix et Ensemble (majorité présidentielle) qui recueille 20,3 % des suffrages.
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