Les corps des palestiniens tués suite à une attaque israélienne sont amenés à la morgue de l'hôpital arabe Al-Ahli dans la Bande de Gaza, le 27 juin 2024.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza a causé 37 765 morts, selon le ministère de la santé de l’enclave palestinienne assiégée.
Au 265e jour du conflit, le ministère rapporte dans son bilan quotidien
"37 765 morts et 86 429 blessés".
"L’armée de l'État hébreu a perpétré trois carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 24 heures, faisant au moins 47 morts et 52 blessés"
, ajoute le ministère, soulignant
"plusieurs victimes toujours ensevelies sous les décombres et jonchant les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n'ayant pas réussi à les atteindre".
Depuis le début des hostilités, Israël mène une guerre totale dans la bande de Gaza, causant plus de 124 000 victimes civiles (morts et blessés), principalement des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’ONU.
Israël continue cette guerre malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant l'arrêt immédiat des combats et une ordonnance de la Cour internationale de Justice (CIJ) pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.
Le procureur général de la Cour pénale Internationale (CPI) a demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour
"crimes de guerre"
et
"crimes contre l’humanité".
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