
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a expliqué mardi les raisons ayant conduit l’Algérie à voter en faveur du plan de paix américain pour Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU.
Lors d’une conférence de presse à Alger, il a indiqué que cette décision reposait sur "des considérations objectives" liées aux objectifs de la résolution, au contexte dans lequel elle s’inscrit et aux positions des principaux acteurs régionaux.
Attaf a précisé que ce choix avait été fait après consultations avec l’Autorité palestinienne et plusieurs pays arabes et musulmans.
Il a toutefois reconnu que le texte comporte "de nombreuses insuffisances". L’Algérie a néanmoins réussi à y intégrer un amendement essentiel affirmant que l’objectif final est de créer les conditions d’une solution politique au conflit et de permettre au peuple palestinien d’établir un État indépendant et souverain.
Attaf a souligné que la résolution adoptée reste conforme aux fondements d’une solution juste et durable, en s’appuyant sur l’ensemble des décisions antérieures de l’ONU concernant la Palestine, qui visent notamment la fin de l’occupation et la création d’un État palestinien.
Crise au Mali : l’Algérie prête à soutenir un retour au processus politique
Revenant sur la situation au Mali, le ministre a évoqué une crise qui, selon lui, s’aggrave dangereusement, notamment avec la montée de la menace terroriste. Il a rappelé que l’Algérie avait alerté sur cette dérive il y a deux ans et appelé les autorités maliennes à revenir à la voie politique, jugeant qu’une solution militaire ne résoudrait pas la crise.









