Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Des Palestiniens fuyant vers le sud, transportant leurs biens dans des véhicules et à vélo, sur la route côtière près du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 5 septembre 2025.
Après l’élargissement des attaques de l’armée israélienne et l’ordre d’évacuation, des dizaines de milliers de Palestiniens sont à nouveau déplacés dans la ville de Gaza.
Selon un correspondant d'Anadolu dans la région, un large mouvement de population se dirige vers le sud depuis la rue Rachid, sur le littoral de Gaza.
Cette migration survient après que l’armée israélienne a élargi ses attaques terrestres dans la ville et appelé les habitants à évacuer vers une soi-disant
Les Palestiniens fuient désormais pour tenter de survivre.
Dans la ville de Gaza, de nombreux habitants craignent pour leur vie alors que les bombardements se poursuivent et que les massacres affectent encore certaines zones.
Cependant, plusieurs Palestiniens refusent de quitter la ville et souhaitent y rester malgré les dangers.
"Les habitants de Gaza n’ont d’autre choix que la mort ou l’exil"
Muhammed ed-Davudi, Palestinien déplacé avec sa famille de 7 personnes, a déclaré à AA :
"Nous ne nous sentons plus en sécurité nulle part. Nous entendons constamment les explosions et les bâtiments s’effondrer sur leurs habitants."
Résidant dans le quartier Sheikh Radwan, au nord de Gaza, le quinquagénaire a ajouté :
"Les habitants de Gaza n’ont d’autre choix que la mort ou l’exil. L’armée israélienne ne fait preuve d’aucune pitié."
Malgré l’incertitude du déplacement vers le sud, il reste déterminé à quitter la ville de Gaza.
Umm Rami, Palestinienne de 38 ans, attendait avec ses quatre enfants que son mari charge sur une charrette ses affaires pour se diriger vers le sud. Elle a confié à AA :
"Nous craignons que les autres bâtiments de Gaza connaissent le même sort que l’immeuble Mushteha, entièrement détruit vendredi. Même si nous ignorons ce qui nous attend au sud, nous n’avons plus d’autre choix que de partir."
Le directeur du Bureau des médias du gouvernement de Gaza, Ismaïl es-Sevabite, a affirmé :
"Les attaques d’Israël contre les bâtiments de la bande de Gaza reflètent une politique systématique visant le déplacement forcé et la cible des civils."
L’armée israélienne avait annoncé l’élargissement de ses attaques terrestres sur la ville de Gaza et appelé la population à
"quitter la ville sans délai".
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a affirmé que la région de Mevasi, au sud de Khan Younès, avait été déclarée
où les besoins essentiels seraient couverts et où l’aide serait acheminée en coopération avec l’ONU et les organisations internationales.
Cependant, l’armée israélienne avait déjà désigné à plusieurs reprises la région de Mevasi comme
tout en ciblant à plusieurs reprises à la fois les Palestiniens qui s’y rendaient et les tentes des déplacés sur place.
Attaques israéliennes sur la bande de Gaza
L’armée israélienne a repris dans la matinée du 18 mars ses attaques violentes sur la bande de Gaza, après le cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier.
Depuis le 7 octobre 2023, les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait au moins 64 300 morts et 162 005 blessés parmi les Palestiniens.
Depuis la rupture du cessez-le-feu le 18 mars, 11 768 Palestiniens ont été tués et 49 964 autres blessés lors des attaques israéliennes sur Gaza.
Dans les points de distribution d’aide prétendument humanitaire, sous contrôle israélo-américain, 2 362 Palestiniens ont été tués et 17 434 blessés depuis le 27 mai.
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