
Des Palestiniens se bousculent pour recevoir un repas chaud distribué par une cuisine caritative dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans la bande de Gaza assiégée par Israël, le 4 septembre 2025, où l'ONU a déclaré une famine après près de deux ans de guerre.
Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé que la famine des habitants de Gaza ne rendrait pas Israël plus sûr.
"La famine du peuple de Gaza ne rendra pas Israël plus sûr, et ne facilitera pas non plus la libération des otages. C’est une catastrophe qu’Israël aurait pu prévenir, et qu’il peut stopper à tout moment",
a déclaré Tedros lors d’un point presse hebdomadaire vendredi.
Il a rappelé que la famine imposée aux civils comme méthode de guerre constitue un
"crime de guerre"
qui ne peut
"jamais être toléré".
"Nous appelons le gouvernement israélien à mettre fin à cette guerre inhumaine. Et s’il ne le fait pas, j’exhorte ses alliés à utiliser leur influence pour y mettre un terme",
a ajouté Tedros.
Soulignant les bombardements intensifs d’Israël sur Gaza la semaine dernière, il a averti d’
"une catastrophe humanitaire encore pire".
"Comme vous le savez, la famine a été déclarée dans certaines zones de Gaza il y a deux semaines. Depuis le début du conflit en octobre 2023, au moins 370 personnes sont mortes de malnutrition à Gaza, dont plus de 300 rien que ces deux derniers mois. Et là où la faim sévit, les maladies suivent",
a précisé le directeur général de l’OMS.
Tedros a également souligné que
"trop peu"
de pays acceptent de recevoir des patients nécessitant des soins médicaux urgents en dehors de Gaza.
"Nous appelons les pays à ouvrir leurs portes à ces patients gravement malades. Nous appelons Israël à autoriser leur prise en charge en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où des hôpitaux plus proches de leur domicile peuvent accueillir de nombreux patients",
a-t-il ajouté.
À lire également :
#Gaza
#Israël
#l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
#guerre
#génocide
#famine Gaza