Guerre génocidaire israélienne contre Gaza: 55 104 Palestiniens tués depuis octobre 2023

La rédaction avec
17:2611/06/2025, mercredi
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Une jeune fille pleure le corps d'un des trois ambulanciers tués la veille par un bombardement israélien sur le quartier de Tuffah, lors des funérailles à la clinique Sheikh Radwan dans le quartier Sheikh Radwan de la ville de Gaza, le 10 juin 2025.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Une jeune fille pleure le corps d'un des trois ambulanciers tués la veille par un bombardement israélien sur le quartier de Tuffah, lors des funérailles à la clinique Sheikh Radwan dans le quartier Sheikh Radwan de la ville de Gaza, le 10 juin 2025.

Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé mercredi que le bilan des victimes de la guerre menée par Israël contre la population palestinienne depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 55 104 morts et 127 394 blessés.

Dans son rapport quotidien, le ministère précise que les hôpitaux ont accueilli 123 morts et 474 blessés au cours des dernières 24 heures, à la suite des bombardements et attaques israéliennes en cours.


Depuis le 27 mai, 224 personnes ont été tuées et 1 858 blessées alors qu’elles tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire auprès des centres israélo-américains situés dans le sud de la bande de Gaza. Rien que mardi, 57 Palestiniens ont péri et 363 ont été blessés dans des incidents similaires.


Le 27 mai, Israël a lancé un programme de distribution d’"aide humanitaire" via la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis, sans coordination avec l’ONU. Ce plan est perçu par les Palestiniens comme une tentative de les pousser à quitter le nord de Gaza pour le sud.


Par ailleurs, Israël continue de bloquer l’entrée des convois humanitaires à la frontière depuis le 2 mars, provoquant une grave crise. Seules quelques dizaines de camions ont été autorisées à entrer, alors qu’il en faudrait au moins 500 par jour pour couvrir les besoins fondamentaux de la population.


Depuis la reprise de l’offensive le 18 mars, 4 821 Palestiniens ont été tués et 15 353 blessés. Le ministère ajoute que de nombreuses victimes sont encore sous les décombres ou dans des zones inaccessibles aux équipes de secours.

La première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, mis en place le 19 janvier grâce à la médiation de l’Égypte, du Qatar et sous supervision américaine, s’est achevée début mars. Alors que le Hamas a respecté ses engagements, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, a refusé d’engager la seconde phase, cédant à la pression des factions extrémistes de sa coalition.


Depuis le 18 mars, Israël a intensifié ses frappes aériennes, ciblant massivement des civils dans leurs maisons ou des camps de fortune. Le 8 mai, l’armée israélienne a lancé l’opération « Chariots de Gédéon », étendant son offensive à plusieurs zones de la bande de Gaza.


Malgré les injonctions de la Cour internationale de justice et les appels internationaux, et avec le soutien des États-Unis, Israël poursuit ce qui est largement qualifié de génocide : massacres, famine, destructions massives et déplacements forcés.


Avant cette guerre, Gaza était déjà sous blocus depuis 18 ans. Aujourd’hui, environ 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d’habitants ont perdu leur maison.


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