Guinée-Bissau : l’ex-président Embaló, renversé par un coup d’État, rejoint le Maroc après un passage au Congo

La rédaction avec
10:124/12/2025, jeudi
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Le président et candidat à la présidence de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo (au centre), s'adresse aux médias après avoir voté au bureau de vote Nema 1 à Gabu, le 23 novembre 2025, lors des élections présidentielles et législatives en Guinée-Bissau.
Crédit Photo : PATRICK MEINHARDT / AFP
Le président et candidat à la présidence de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo (au centre), s'adresse aux médias après avoir voté au bureau de vote Nema 1 à Gabu, le 23 novembre 2025, lors des élections présidentielles et législatives en Guinée-Bissau.

Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, destitué par un coup d’État militaire, est arrivé mercredi au Maroc après avoir transité par le Sénégal et la République du Congo.

Selon des informations de la presse locale, Embaló a d’abord été conduit à Dakar à bord d’un avion spécial envoyé par le Sénégal, avant de se rendre à Brazzaville, capitale de la République du Congo, puis d’arriver à Rabat, la capitale marocaine.


Il est avancé qu’Embaló pourrait séjourner un an à Rabat, durant la période de transition en Guinée-Bissau, ou passer cette même durée au Portugal.


Dans ce pays lusophone d’environ 2,1 millions d’habitants, une ancienne colonie portugaise, un groupe de militaires s’étant autoproclamé "Haut commandement militaire pour le rétablissement de l’ordre" avait annoncé, le 26 novembre, s’être emparé du pouvoir à la télévision d’État.

Le lendemain du putsch, le général Horta N'Tam a prêté serment en tant que
"président de la transition".

Ilídio Vieira Té, qui avait été ministre des Finances dans le gouvernement Embaló, a été nommé Premier ministre et ministre des Finances, et a formé le 30 novembre un gouvernement de transition composé de 22 membres.


Lors des élections législatives et présidentielle du 23 novembre, le président Embaló, candidat pour un second mandat, avait affirmé avoir obtenu 65 % des voix selon le décompte réalisé par son équipe, avant même l’annonce des résultats officiels.

Son principal rival, le candidat indépendant Fernando Dias da Costa, avait lui aussi revendiqué la victoire.


Immédiatement après les déclarations des deux candidats, les militaires ont annoncé avoir pris le pouvoir.


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