Un soldat tient son arme en patrouillant dans une rue près du lieu des tirs près du palais présidentiel à Bissau, le 26 novembre 2025. Des coups de feu ont été entendus mercredi à l'extérieur du palais présidentiel.
Des tirs ont été entendus mercredi en milieu de journée à proximité immédiate du palais présidentiel de Guinée-Bissau. Des journalistes présents sur place ont observé des passants fuyant la zone pour se mettre à l’abri. L’épisode survient alors que le pays attend toujours les résultats provisoires des élections présidentielle et législatives organisées dimanche.
Deux camps revendiquent la victoire
Deux camps revendiquent la victoire
Mardi, le président sortant
Umaro Sissoco Embalo
et son adversaire de l’opposition Fernando Dias de Costa ont chacun revendiqué la victoire. Les résultats provisoires officiels doivent être annoncés jeudi. Cette double revendication alimente les tensions dans un pays marqué par une instabilité politique chronique.
Depuis l’indépendance, la
Guinée-Bissau
a connu quatre coups d’État et de nombreuses tentatives de putsch. L’attente des résultats, combinée à cet historique de crises institutionnelles, nourrit les inquiétudes autour d’un possible nouvel épisode de violences politiques.
Un climat sous haute tension à Bissau
Un climat sous haute tension à Bissau
Les coups de feu entendus mercredi n’ont pas encore été revendiqués, et aucune information officielle n’avait été publiée dans l’immédiat par les autorités. Des renforts de sécurité ont été aperçus autour du palais présidentiel, selon plusieurs témoins.
La population reste dans l’expectative alors que la commission électorale doit publier les premiers chiffres jeudi. Les observateurs internationaux appellent au calme et à la transparence dans le dépouillement.
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