Guinée: l'opposition appelle à des manifestations à partir du 6 janvier

11:1826/12/2024, jeudi
AFP
Des manifestants lancent des pierres et bloquent des routes après que le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), un groupe d'opposition interdit, ait appelé à des manifestations contre la junte au pouvoir à Conakry, le 20 octobre 2022.
Crédit Photo : CELLOU BINANI / AFP Archive
Des manifestants lancent des pierres et bloquent des routes après que le Front national pour la défense de la constitution (FNDC), un groupe d'opposition interdit, ait appelé à des manifestations contre la junte au pouvoir à Conakry, le 20 octobre 2022.

Les principaux partis d’opposition et organisations de la société civile en Guinée ont appelé à des manifestations à Conakry à partir du 6 janvier pour réclamer le départ de la junte au pouvoir, selon un communiqué publié mercredi.

Les Forces vives de Guinée (FVG), un collectif regroupant les principaux partis d’opposition et des organisations de la société civile,
"invitent l’ensemble des citoyens guinéens, civils et militaires, de l’intérieur comme de l’extérieur, à se mobiliser avec la plus grande combativité pour exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile",
affirme le communiqué.

"Ces manifestations dans les rues et sur les places publiques commenceront le 6 janvier dans le Grand Conakry et continueront ultérieurement dans les préfectures de l’intérieur",
précise-t-il.

Les FVG ont également réaffirmé leur décision de ne plus reconnaître la junte à partir du 31 décembre, marquant la fin de la période dite de
"transition".

Près de trois ans après l’arrivée au pouvoir des militaires dirigés par le général Mamadi Doumbouya, la perspective d’un retour à l’ordre constitutionnel en Guinée semble de plus en plus compromise.


Les militaires sont accusés de restreindre la liberté de la presse, d’être impliquée dans l’assassinat, selon le FVG, de plus de 60 manifestants et dans la disparition de deux responsables de la société civile.

Elle a également fait savoir qu’elle ne respecterait pas son engagement initial, pris sous la pression internationale, de céder le pouvoir à un régime civil d’ici fin 2024.


De même, le référendum constitutionnel prévu avant la fin de l’année n’a toujours pas été organisé.


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