Le mouvement de résistance islamique Hamas a imputé aux pays qui ont rejeté le projet de résolution de l'Onu visant à établir des couloirs humanitaires vers la bande de Gaza, la responsabilité de l’effusion de sang de civils dans l’enclave palestinienne.
Lundi, le Conseil de sécurité de l'Onu a échoué à adopter une résolution russe appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza.
Le texte a recueilli cinq voix favorables (la Russie, la Chine, le Gabon, les Émirats arabe unis et le Mozambique) quatre voix défavorables (les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Japon), alors que six autres membres du Conseil de sécurité se sont abstenus (le Brésil, la Suisse, l'Albanie, Malte, l'Équateur et le Ghana).
Pour le onzième jour consécutif, la bande de Gaza, assiégée depuis 2006, subit des raids israéliens intensifs qui ont rasé des quartiers entiers, tué au moins 2 848 civils palestiniens, et blessé 11 181 autres, selon un dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé de Gaza.
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.