
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que deux cycles de discussions avec l’AIEA n’ont donné aucun résultat concret. Selon le porte-parole Esmaeil Baghaei, les récentes inspections se sont limitées à l’observation du réacteur de Bushehr. L’Iran continue d’affirmer son respect du Traité de non-prolifération malgré la suspension de sa coopération. Ces tensions interviennent après l’attaque israélienne du 13 juin contre Téhéran et les frappes de riposte iraniennes, suivies d’un cessez-le-feu le 24 juin.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé mardi que deux récents cycles de discussions avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’ont abouti à aucun résultat concret.
Baghaei a précisé que la récente visite des inspecteurs de l’AIEA en Iran s’était limitée à l’observation du chargement de combustible nucléaire au réacteur de Bushehr, effectuée selon les normes internationales afin d’assurer la continuité opérationnelle.
L’Iran avait suspendu sa coopération avec l’agence onusienne après avoir accusé les États-Unis et Israël d’attaques et dénoncé la partialité de l’AIEA.
Le pays menait encore des discussions nucléaires sous médiation d’Oman avec Washington lorsque Israël a lancé une attaque surprise contre Téhéran le 13 juin. Cette offensive a visé des sites militaires, nucléaires et civils, ainsi que des hauts responsables militaires et des scientifiques.
Téhéran a répondu par des frappes de missiles et de drones, tandis que les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens. Le conflit, qui a duré douze jours, s’est achevé par un cessez-le-feu soutenu par Washington, entré en vigueur le 24 juin.