Le ministre israélien de l'Énergie, Eli Cohen.
Malgré le rejet massif de la communauté internationale, notamment des pays arabes, des États-Unis et d'autres acteurs mondiaux, Israël maintient sa position sur le déplacement des Palestiniens de la Bande de Gaza.
Initialement formulée par le Président américain, Donald Trump et relancée par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, cette proposition est largement critiquée.
Le ministre israélien de l'Énergie, Eli Cohen, a soutenu les déclarations de Netanyahu, suggérant qu'un État palestinien pourrait être créé sur des terres arabes.
"Quiconque veut créer un État palestinien peut le faire dans son pays, nous ne nous y opposerons pas"
, a affirmé Eli Cohen dimanche, selon la radio de l'armée israélienne. De plus, il a ajouté:
Il y a des pays arabes avec de vastes territoires où un État palestinien pourrait être établi.
Le 8 février, Netanyahu a encore renforcé cette idée en suggérant que les Palestiniens devraient établir leur État en Arabie saoudite plutôt que sur leurs propres terres, rejetant toute notion de souveraineté palestinienne. Ensuite il a déclaré:
Les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie saoudite; ils ont beaucoup de terres là-bas.
Le 4 février, Donald Trump avait également évoqué un plan de réaménagement spectaculaire pour la Bande de Gaza, affirmant que les États-Unis
"prendraient le contrôle"
de l'enclave et y réinstalleraient les Palestiniens ailleurs, envisageant de transformer Gaza en une
"Riviera du Moyen-Orient"
.
Cette proposition a été fermement rejetée par les Palestiniens, les pays arabes, ainsi que par une grande partie de la communauté internationale, y compris le Canada, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.
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