
L'Égypte et le Qatar poussent Israël à respecter ses obligations dans l'accord de cessez-le-feu à Gaza, appelant les États-Unis à intervenir pour garantir l'avancement des négociations.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a laissé entendre, mercredi, qu'Israël tente d’échapper à ses obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza.
Le gouvernement israélien a arrêté l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza dimanche, peu après la fin de la première phase de l'accord de cessez-le-feu.
Le groupe palestinien Hamas a refusé de poursuivre sous ces conditions, insistant sur le fait qu'Israël doive respecter les termes du cessez-le-feu et commencer immédiatement les négociations pour la deuxième phase, qui comprend un retrait complet d'Israël de Gaza et un arrêt total de la guerre.
Il a insisté sur le fait que l'Égypte et le Qatar s'attendent à ce que les États-Unis jouent leur rôle pour garantir qu'Israël respecte l'accord et que les négociations pour la deuxième phase commencent sans retard.
Lors d'un sommet arabe d'urgence organisé par l'Égypte sur Gaza, mardi, les dirigeants ont réaffirmé, dans leur déclaration finale, la nécessité urgente de mettre pleinement en œuvre l'accord de cessez-le-feu, aboutissant à une fin permanente de la guerre israélienne et à un retrait complet du territoire.
Le sommet a également approuvé un plan de reconstruction de Gaza d'une durée de cinq ans et d'une valeur de 53 milliards de dollars, sans déplacer ses habitants. Cependant, Israël et les États-Unis ont rejeté l'initiative, soutenant un plan distinct proposé par le président américain Donald Trump.
Près de 48 400 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 111 000 autres ont été blessés dans une guerre israélienne brutale depuis octobre 2023. L'attaque, qui a laissé l'enclave en ruines, a été suspendue en vertu de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui est entré en vigueur le 19 janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël est également confronté à une affaire de génocide à la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.