
Le Kirghizstan a démenti vouloir transférer le contrôle de la plus grande mine de fer du pays à la Chine, afin de rembourser l'importante dette de ce pays d'Asie centrale détenue par Pékin, qui renforce sa présence dans la région.
M. Orounbekov a précisé que des travailleurs locaux seraient embauchés, alors que des manifestations anti-chinoises ont déjà éclaté par le passé.
D'après le président kirghiz Sadyr Japarov, les réserves du gisement de Jetym-Too (est), considéré comme le plus important du pays, pourraient atteindre les 50 milliards de dollars, ce qui n'a pas été vérifié de façon indépendante.
Malgré la volonté des autorités, l'exploitation du gisement a longtemps été retardée par les turbulences politiques que traverse régulièrement le Kirghizstan et des habitants y sont également opposés pour des raisons écologiques.
L'an dernier, le Kirghizstan a nationalisé la mine d'or de Koumtor, l'une des plus grandes du monde et cruciale pour l'économie kirghize, après des années de conflit avec Centerra Gold, l'ex propriétaire canadien.