
Une organisation humanitaire privée, soutenue par Israël et les États-Unis, a annoncé mercredi que la distribution de l’aide dans la bande de Gaza restait suspendue en raison de “troubles civils”.
La Fondation humanitaire de Gaza (Gaza Humanitarian Fund, GHF) a précisé, dans un communiqué relayé par le média public israélien KAN, que la suspension était temporaire, le temps de “garantir la sécurité” avant une éventuelle reprise, sans toutefois avancer de date.
Mardi, des employés américains de la GHF ont été évacués de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, après l’assaut de milliers de Palestiniens sur les centres de distribution de l’organisation.
Il a également critiqué la réduction drastique du nombre de points de distribution, passant de 400 gérés par l’ONU et des ONG internationales, à seulement 3 ou 4 contrôlés par une entité privée, estimant que cela pousse délibérément les Gazaouis au déplacement forcé.
Lazzarini a aussi accusé Israël de chercher à repousser la population vers le sud de l’enclave, une zone qui ne représente que 20 à 25 % du territoire gazaoui.
Malgré les appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit ses opérations militaires à Gaza depuis octobre 2023. Plus de 54 000 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également l’objet de poursuites pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de son offensive contre la population civile dans la bande de Gaza.