
L’ONU a exprimé mercredi son inquiétude face à la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et a alerté sur l’impact du blocage des points de passage pour l’acheminement de l’aide.
Dimanche, Israël a interrompu l’acheminement de l’aide humanitaire, quelques heures après l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre Tel-Aviv et le Hamas. Cette première phase, entrée en vigueur fin janvier pour une durée de six semaines, a pris fin samedi à minuit.
Israël refuse cependant d’engager la seconde phase, qui vise à mettre un terme définitif à la guerre à Gaza, où plus de 48 000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées, laissant l’enclave en ruines.
La Cour pénale internationale a émis en novembre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice.