L’armée israélienne étend son offensive terrestre dans le nord de Gaza

La rédaction avec
13:284/04/2025, vendredi
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Des Palestiniens se tiennent debout au milieu des décombres d'une école, un jour après qu'elle ait été touchée par une frappe israélienne, dans le quartier d'al-Tuffah de la ville de Gaza, le 4 avril 2025.
Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des Palestiniens se tiennent debout au milieu des décombres d'une école, un jour après qu'elle ait été touchée par une frappe israélienne, dans le quartier d'al-Tuffah de la ville de Gaza, le 4 avril 2025.

L’armée israélienne a annoncé vendredi matin l’intensification de son offensive terrestre dans le nord de la bande de Gaza, notamment dans le quartier de Chajaya, poursuivant ainsi son assaut contre les Palestiniens.

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que les forces israéliennes avaient lancé leur attaque dans cette zone, affirmant avoir détruit plusieurs infrastructures, dont un
“complexe de commandement et de contrôle utilisé par le Hamas pour coordonner ses opérations”.

L’armée a également assuré que la population civile avait été
“évacuée par des couloirs sécurisés”.

Des témoins ont indiqué à l’agence Anadolu que l’armée israélienne avait lancé
“une incursion à l’est du quartier de Chajaya, à Gaza, sous un intense feu de couverture”.

Depuis le début de l’offensive sur Gaza, l’armée israélienne contraint les habitants des zones ciblées à fuir en diffusant des ordres d’évacuation, suivis de bombardements intensifs pour les pousser au déplacement forcé.


Aucun endroit n’est sûr pour les Palestiniens dans la bande de Gaza, où les frappes aériennes se poursuivent sans relâche. Jeudi, une attaque a visé l’école Dar Al-Arqam, dans l’est de Gaza, alors qu’elle abritait des personnes déplacées.


Le bombardement de l’école a fait 31 morts et environ 100 blessés, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, selon les autorités locales.


L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un “complexe du Hamas”, mais le gouvernement de Gaza a démenti cette allégation, précisant que l’attaque avait frappé des civils réfugiés dans l’établissement.


Selon le droit international, viser des infrastructures civiles peut constituer un crime de guerre.


Dimanche, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis d’intensifier les frappes sur Gaza alors que des discussions sont en cours pour mettre en œuvre un plan proposé par l’ex-président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens hors de l’enclave.


Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a fait plus de 50 500 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants.


La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est également jugé pour génocide devant la Cour internationale de justice en raison de son offensive contre l’enclave palestinienne.


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