
Lundi, l’armée israélienne a libéré neuf détenus palestiniens originaires de la bande de Gaza, selon des témoins.
Ces personnes ont été relâchées au point de passage de Kissoufim, contrôlé par Israël, situé à l’est de la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave.
D’après un journaliste de l’agence Anadolu, les détenus libérés présentaient un état de santé préoccupant. Ils ont été transférés par des véhicules du Croissant-Rouge à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, dans la ville centrale de Deir al-Balah.
Ni les autorités israéliennes ni le mouvement palestinien Hamas n’ont commenté cette libération.
Le nombre exact de Gazaouis détenus par Israël reste inconnu, mais les estimations évoquent plusieurs milliers de personnes.
L’armée israélienne a repris ses attaques contre Gaza le 18 mars, rompant un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu le 19 janvier.
Depuis le début de l’offensive en octobre 2023, près de 51 000 Palestiniens — en majorité des femmes et des enfants — ont été tués dans la bande de Gaza.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.