Le chef du Hezbollah promet de "combattre" l’occupation israélienne du sud du Liban

La rédaction avec
13:1410/03/2025, lundi
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Naim Qassem, chef du Hezbollah
Naim Qassem, chef du Hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah, Naim Qassem, a affirmé que son mouvement continuerait à "combattre" Israël tant que son occupation du sud du Liban se poursuivrait.

"Nous avons respecté l’accord de cessez-le-feu, tandis que l’ennemi l’a violé… attaquant des civils loin de la frontière, dans leurs véhicules et leurs maisons"
, a-t-il déclaré dimanche soir à la chaîne Al-Manar.

Il a insisté sur le fait que
"si l’occupation israélienne persiste, elle doit être combattue par l’armée, le peuple et la résistance, alors que certains cherchent la libération par la diplomatie".

"La résistance ne s’arrêtera pas et ne renoncera pas à ses capacités face à l’agression et à l’occupation israéliennes"
, a ajouté Qassem.

Il a également évoqué les répercussions de l’assassinat des anciens dirigeants du Hezbollah, Hassan Nasrallah et Hashem Safieddine, expliquant que
"de nombreux paramètres ont changé"
depuis ces événements.

"Nous avons dû faire face à une faille sécuritaire qui a été prise en charge, une enquête a été menée pour tirer les leçons et sanctionner les négligences"
, a-t-il précisé.

Hassan Nasrallah a été tué par une frappe aérienne israélienne le 27 septembre 2024 dans la banlieue sud de Beyrouth, tandis que Hashem Safieddine a été assassiné le 3 octobre.


Un cessez-le-feu fragile est en vigueur au Liban depuis le 27 novembre, mettant fin à des mois d’affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, qui avaient dégénéré en conflit ouvert en septembre dernier.


Les autorités libanaises ont recensé près de 1 100 violations israéliennes du cessez-le-feu, ayant causé la mort d’au moins 85 personnes et fait plus de 280 blessés.


L’accord de cessez-le-feu prévoyait un retrait total des forces israéliennes du sud du Liban d’ici le 26 janvier, mais Israël a refusé de s’y conformer, obtenant un report au 18 février. À ce jour, l’armée israélienne maintient toujours une présence militaire dans cinq avant-postes frontaliers.


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