La Chambre des représentants des États-Unis a adopté mercredi une proposition de loi contre l'antisémitisme, qui pourrait mettre fin aux manifestations pro-palestiniennes qui secouent les campus américains sous prétexte qu'elles sont "antisémites".
La proposition de loi adoptée par des élus démocrates et républicains, reprend la définition de l'antisémitisme proposée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste (IHRA) et devrait être utilisée par le ministère de l'Éducation.
Pour entrer en vigueur, cette loi doit encore être adoptée au Sénat puis promulguée par le président Joe Biden. Elle devrait d'ici là alimenter le débat sur la liberté d'expression et le droit de manifester aux États-Unis.
Le 18 avril, des étudiants pro-palestiniens de l'université de Columbia ont lancé une occupation des pelouses du campus pour demander à la direction de l'établissement de couper ses relations avec des entreprises qui ont des liens avec Israël.
Plus tard, les manifestations estudiantines pro-palestiniennes se sont étendues à d'autres grandes universités des États-Unis, dont entre autres l'université de Harvard, l'université de New York, l'université de Yale, le Massachusetts Institute of Technology, l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'université de Caroline du Nord.