La police a été déployée mercredi sur plusieurs campus américains, où de nouvelles arrestations ont eu lieu, après être intervenue à Los Angeles et New York, auprès d'une mobilisation étudiante contre la guerre destructrice mené par Israël à Gaza.
Les forces de l'ordre ont également arrêté plusieurs personnes à l'université new-yorkaise de Fordham University et ont évacué un campement installé dans la matinée sur le campus, ont indiqué des responsables.
Au cours de la nuit de mardi à mercredi, les forces de l'ordre ont délogé manu militari des manifestants pro-palestiniens barricadés dans un bâtiment de la prestigieuse université Columbia à Manhattan, d'où est partie la mobilisation estudiantine de soutien à Gaza.
Meghnad Bose, un étudiant de Columbia ayant assisté à la scène a assuré à l'AFP:
La police s'est montrée brutale et agressive avec eux.
D'autres campements avaient également été démantelés tôt mercredi sur les campus de l'Université de l'Arizona à Tucson, et à l'Université de Wisconsin-Madison, respectivement dans le sud-ouest et le nord du pays, selon des médias locaux.
Masqués
Depuis deux semaines, les mobilisations de soutien à Gaza se multiplient à travers les États-Unis, de la Californie aux grandes universités du nord-est, rappelant les manifestations contre la guerre du Vietnam.
Les assaillants ont tenté d'enfoncer une barricade improvisée autour du campement. Manifestants et contre-manifestants se sont ensuite opposés à coups de bâton et se sont lancé des projectiles.
Mercredi matin, le calme était revenu, mais des dizaines de voitures de police étaient toujours présentes.
L'université doit dissuader les contre-manifestants d'attaquer ceux qui sont pacifiques.
Biden "devrait s'exprimer"
Les images de policiers anti-émeutes intervenant sur les campus ont fait le tour de la planète et font vivement réagir le monde politique, à six mois de la présidentielle dans un pays polarisé.