Sur cette photo de famille diffusée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine assiste à la première session plénière du sommet des BRICS, qui se tient à Rio de Janeiro, par liaison vidéo depuis son bureau à Moscou, le 6 juillet 2025.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, dimanche, que le modèle de la mondialisation libérale est en train de devenir obsolète.
S'exprimant par visioconférence lors du 17e sommet des BRICS à Rio de Janeiro, au Brésil, Poutine a estimé que l'avenir du commerce se tourne vers les marchés émergents, ce qui, selon lui,
"déclenche une puissante vague de croissance"
, notamment dans les États membres des BRICS.
"Afin de tirer pleinement parti des opportunités qui s'offrent à nous dans ce domaine, il est important d'intensifier la coopération entre les États membres de notre association",
a-t-il affirmé, en mettant l'accent sur les secteurs de la technologie, du commerce et de la finance.
Il a également soutenu que le
"système unipolaire des relations internationales"
est en train d'être remplacé par un
"monde multipolaire plus juste"
et que le processus de transformation de l'ordre économique mondial continue de prendre de l'ampleur.
Poutine a plaidé pour une utilisation accrue des monnaies nationales dans les règlements entre les pays des BRICS.
"Les pays des BRICS représentent non seulement un tiers de la superficie terrestre et près de la moitié de la population mondiale, mais aussi 40 % de l'économie mondiale. Leur PIB combiné en parité de pouvoir d'achat atteint déjà 77000 milliards de dollars"
, a-t-il déclaré, en citant des données du FMI pour 2025.
Il a ajouté qu'à ce titre, les BRICS dépassent largement certaines autres organisations internationales, dont le G7.
Le 17e sommet des BRICS, prévu sur deux jours, a débuté dimanche.
L'acronyme BRICS désigne les cinq membres fondateurs du bloc : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le groupe s'est élargi avec l'adhésion de l'Égypte, de l'Éthiopie, de l'Iran, des Émirats arabes unis (EAU) et de l'Indonésie en tant que membres à part entière.
Fin juin, l'assistant présidentiel russe Iouri Ouchakov avait annoncé que Moscou serait représentée au sommet par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Il avait également précisé que Vladimir Poutine participerait à l'événement par visioconférence
"en raison de certaines difficultés liées aux exigences de la CPI"
, faisant référence au mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale en mars 2023.
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