Le Pentagone reconnaît que des "milliers" de civils ont été tués à Gaza

La rédaction
09:407/11/2023, mardi
MAJ: 7/11/2023, mardi
AA
Des enfants palestiniens fuient les bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, le 6 novembre 2023. Crédit photo: MOHAMMED ABED / AFP
Des enfants palestiniens fuient les bombardements israéliens à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, le 6 novembre 2023. Crédit photo: MOHAMMED ABED / AFP

Le Pentagone a reconnu, lundi, que des "milliers" de civils ont été tués dans la Bande de Gaza assiégée, alors qu'Israël poursuit ses bombardements aériens et son invasion terrestre.

"Nous savons que les victimes se comptent par milliers. Je n'ai pas de chiffre précis à vous communiquer",
a déclaré à la presse le porte-parole, le général de brigade Patrick Ryder, interrogé sur le fait que le ministère de la Santé de Gaza, avait fait état de plus de 10 000 morts au cours du mois écoulé, depuis le début des hostilités.

"C'est la raison pour laquelle nous avons insisté, dans nos discussions avec les Israéliens et les autres pays de la région, sur l'importance de l'acheminement de l'aide et de l'assistance humanitaires à Gaza",
a-t-il affirmé.

Ces propos ont été repris par la Maison Blanche, où le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a reconnu que
"plusieurs milliers"
de civils avaient été tués à ce jour, mais, à l'instar de Ryder, il a refusé de confirmer les chiffres spécifiques des victimes communiqués par le ministère de la Santé de Gaza.

Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres sur Gaza à la suite de l'attaque transfrontalière menée le 7 octobre par le Hamas, qui a fait plus de 1 500 morts parmi les Israéliens.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 10 022 Palestiniens, dont 4 104 enfants et 2 641 femmes, ont été tués par les bombardements incessants d'Israël.

Le général Ryder a également indiqué que les forces américaines en Irak et en Syrie avaient été attaquées à 38 reprises par des drones et des roquettes depuis le 17 octobre. Cela comprend 20 attaques en Irak et 18 en Syrie. Le porte-parole du Pentagone a décrit ces attaques comme étant
"principalement des attaques de harcèlement".

À lire également:



#États-Unis
#Pentagone
#Gaza
#Israël
#Palestine
#Patrick Ryder