L'Irlande ne croit pas qu'Israël garantira ainsi sa liberté future

La rédaction
15:363/11/2023, Cuma
MAJ: 3/11/2023, Cuma
AFP
Des Palestiniens derrière une grille de fenêtre d'un bâtiment touché par un bombardement israélien à Rafah, dans la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Crédit photo: MOHAMMED ABED / AFP
Des Palestiniens derrière une grille de fenêtre d'un bâtiment touché par un bombardement israélien à Rafah, dans la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. Crédit photo: MOHAMMED ABED / AFP

Le chef du gouvernement irlandais Leo Varadkar a estimé que la réponse israélienne à l'attaque surprise du Hamas le 7 octobre ressemble à "quelque chose qui est proche de la vengeance" et "ne croit pas que ce soit comme ça qu'Israël garantira sa liberté future et sa sécurité future".

Le Premier ministre irlandais s'exprimait auprès des médias de son pays lors d'un déplacement dans la capitale sud-coréenne Séoul.


"Comme tout État, Israël a le droit de se défendre, a le droit de pourchasser le Hamas (...)"
, a poursuivi Leo Varadkar.
"Mais ce que je vois se dérouler en ce moment n'est pas seulement de l'auto-défense", "ça ressemble plutôt à quelque chose qui est proche de la vengeance",
a jugé le Premier ministre irlandais. Et de stipuler:

Ce n'est pas là où on devrait en être, et je ne crois pas que ce soit comme ça qu'Israël garantira sa liberté future et sa sécurité future.

Dublin a parfois adopté une position différente de celle de ses alliés occidentaux sur le conflit entre Israël et le Hamas, Leo Varadkar étant l'un des premiers dirigeants au sein de l'UE à appeler à une réponse
"proportionnée"
de la part d'Israël à l'attaque du mouvement de résistance palestinien.

L'Irlande figure parmi les huit membres de l'UE qui ont voté pour un cessez-le-feu aux Nations unies, la plupart se sont abstenus.


"Je crois qu'Israël écoute des pays qu'il considère comme des amis et des alliés comme les États-Unis"
, a encore déclaré Leo Varadkar,
"je ne suis pas sûr qu'ils écoutent de près ce que nous avons à dire, pour être franc, et c'est la réalité de la situation". 

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