
Le syndicat des journalistes de la chaîne BFMTV (SDJ de BFMTV) a condamné la mort de cinq journalistes palestiniens tués lors d’un bombardement israélien sur la bande de Gaza.
Par voie de communiqué publié sur la plateforme X le SDJ de BFMTV a accusé l’armée israélienne d’avoir tué cinq journalistes lors d’un raid visant l’hôpital Nasser, situé dans le sud de la bande de Gaza.
Ce crime nous révolte et nous le condamnons. Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, nous honorons la mémoire des 244 journalistes tués par l’armée israélienne.
Parmi les journalistes tués figurent Hüsam el-Misri, correspondant de Reuters, Muhammed Selame de l’agence turque İHA, Meryem Ebu Dekka collaborant pour l’agence américaine AP, ainsi qu’Ahmed Ebu Aziz et Muaz Ebu Taha.
Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 63.000 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le début du conflit en octobre 2023, dont la majorité sont des enfants et des femmes, tandis que des centaines de civils ont été abattus dans des zones de distribution d’aide humanitaire ces derniers mois. Ces événements interviennent dans un contexte humanitaire dramatique à Gaza, au moment où retentissent les appels internationaux pour un cessez-le-feu et une intensification du flot d’aide.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de permettre l’accès à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, en juillet, les mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre.