Crédit Photo : Omar AL-QATTAA / AFP
Des Palestiniens fuient leurs maisons dans le quartier de Zeitoun, à Gaza, le 26 août 2025. Le 20 juin, le ministre israélien de la Défense a approuvé un plan militaire visant à conquérir la ville de Gaza, autorisant la mobilisation d'environ 60 000 réservistes, ce qui accentue la pression sur le Hamas alors que les médiateurs font pression pour obtenir un cessez-le-feu.
La commissaire européenne à l'Égalité a appelé Israël à cesser de tuer les journalistes, après ses tirs contre l'hôpital Nasser à Gaza, ayant fait 20 morts, dont cinq journalistes et un pompier.
"J’appelle une nouvelle fois Israël à mettre fin à la pratique consistant à tuer ceux qui tentent de montrer au monde ce qui se passe à Gaza. Les journalistes, les médecins et les secouristes doivent être protégés en toutes circonstances"
, a déclaré Hadja Lahbib sur la plateforme X, basée aux États-Unis.
Le ministère de la Santé de Gaza a fait état de 20 morts dans l’attaque, parmi lesquels figuraient des patients, du personnel médical, des secouristes de la défense civile ainsi que plusieurs journalistes. De nombreuses autres personnes ont été blessées.
Par ailleurs, le ministère a indiqué que l’armée israélienne a ciblé le quatrième étage de l’un des bâtiments du complexe à deux reprises. La seconde frappe est intervenue alors que les équipes de secours s’efforçaient d’évacuer les blessés et de récupérer les corps.
La télévision officielle palestinienne a confirmé la mort de son cameraman Hussam al-Masri, tandis qu’Al Jazeera a annoncé le décès de son photographe Mohammad Salama.
Des sources médicales ont par ailleurs indiqué à Anadolu que la photojournaliste Mariam Abu Dagga et le photographe Moaz Abu Taha comptaient également parmi les victimes.
Elles ont ajouté qu’Ahmed Abu Aziz, journaliste indépendant collaborant avec des médias tunisiens et marocains, a succombé à ses blessures infligées lors de la frappe.
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