Les États-Unis sanctionnent quatre juges de la CPI

10:556/06/2025, пятница
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Le Batiment de Cour pénale internationale, à La Haye aux Pays-Bas.
Crédit Photo : Dz Julia / Google
Le Batiment de Cour pénale internationale, à La Haye aux Pays-Bas.

Les États-Unis ont imposé des sanctions à quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI), les accusant d’avoir participé à des démarches visant à enquêter ou poursuivre des ressortissants américains et israéliens sans leur consentement. Parmi les juges sanctionnés figurent ceux ayant validé une enquête sur le personnel américain en Afghanistan et ceux ayant autorisé les mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense. Le secrétaire d’État Marco Rubio a dénoncé une attaque contre la souveraineté des États-Unis et d’Israël.

Les États-Unis ont annoncé, jeudi, des
sanctions contre quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI)
, a indiqué le secrétaire d'État Marco Rubio dans un communiqué officiel.

Washington dénonce des actions "illégitimes"


Marco Rubio a précisé avoir sanctionné
Solomy Balungi Bossa
(Ouganda),
Luz del Carmen Ibanez Carranza
(Pérou),
Reine Adélaïde Sophie Alapini Gansou
(Bénin) et
Beti Hohler
(Slovénie). Selon lui, ces magistrats ont directement participé à des démarches de la CPI
"visant à enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d’Israël, sans le consentement de ces pays".

"Ni les États-Unis ni Israël ne sont parties au Statut de Rome",
a rappelé le secrétaire d’État.

Rubio a ajouté que ces juges s’étaient
"activement engagés dans les actions illégitimes et sans fondement de la CPI visant les États-Unis ou notre proche allié, Israël".

Enquête en Afghanistan et mandats contre Netanyahu


Selon le communiqué, Bossa et Ibanez Carranza ont autorisé l’ouverture d’une enquête de la CPI contre du personnel militaire américain en Afghanistan. Alapini Gansou et Hohler, quant à elles, ont validé la délivrance de
mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant
.

Rubio a qualifié cette démarche de
"dangereuse"
et a dénoncé un
"abus de pouvoir"
portant atteinte à la souveraineté et à la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés, en particulier Israël.

"Les États-Unis prendront toutes les mesures qu’ils jugeront nécessaires pour protéger leur souveraineté, celle d’Israël et de tout autre allié contre les actions illégitimes de la CPI"
, a-t-il affirmé.

Enfin, il a lancé un appel aux pays qui soutiennent encore la Cour:
"La liberté de nombreux peuples a été acquise grâce à de grands sacrifices américains. J'appelle ces nations à s'opposer à cette attaque honteuse contre notre nation et Israël"
, a conclu Marco Rubio.

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