La mission onusienne en Libye a démenti l'intention de son chef, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Abdoulaye Bathily, d'annoncer une feuille de route pour les élections tant attendues pour mettre fin aux conflits dans ce pays riche en pétrole.
Bathily avait mis en avant, lors de son briefing au Conseil de sécurité (en juin dernier), son engagement à intensifier ses bons offices et à rassembler toutes les parties et institutions concernées, y compris la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat (parlementaire, consultatif), pour parvenir à un accord global et transparent sur les questions litigieuses dans les projets des lois électorales préparées par le comité 6 + 6, en vue d'assurer leur applicabilité pour la réussite du scrutin.
La mission onusienne parraine un dialogue politique dans le but de tenir des élections législatives et présidentielle avant fin 2023 pour résoudre la crise qui sévit dans le pays depuis début 2022, entre un gouvernement mandaté par le Parlement (est) et un autre reconnu par les Nations unies, qui est le gouvernement d'union nationale dirigé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir autrement qu'à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.