Le président de la République française, Emmanuel Macron. Crédit photo: LUDOVIC MARIN / AFP
Les "attaques contre des civils palestiniens" et les "bombardements dans la Bande de Gaza nous ont tous profondément choqués", a déclaré mercredi le président français Emmanuel Macron en conférence de presse.
Macron, qui s’exprimait aux côtés de la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, en marge d’un entretien bilatéral à l’Élysée, a pointé un contexte
"marqué par une actualité internationale très lourde sur les questions de sécurité".
"Je pense (…) ces dernières heures, aux attaques contre des civils palestiniens et aux bombardements dans la Bande de Gaza, qui nous ont tous profondément choqués et pour lesquels nous avons tous appelé au respect du droit humanitaire"
, a souligné Emmanuel Macron.
Il déplore également le retour
"terrorisme sur le sol européen"
puisque après l’attaque d’Arras,
"c’est Bruxelles qui a été touchée".
De son côté, la cheffe du gouvernement estonien a rappelé qu’Israël
"doit s’assurer que (…) les vies des civils sont épargnées et que les règles du droit international sont respectées"
et considère que
"la radicalisation, quelle que soit la forme qu’elle prend, est une menace pour nous tous".
"Les tensions croissantes au Moyen-Orient ne font que profiter à des forces qui ont intérêt à nous maintenir divisés",
a-t-elle plaidé.
Ces déclarations interviennent alors que dans la nuit de mardi à mercredi, la France a condamné
"avec fermeté la frappe sur l’hôpital Al-Ahli"
et réclamé l’ouverture
"sans délais"
de
"l’accès à l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza".
Le bombardement israélien contre l’hôpital AL-Ahli Baptiste de Gaza a fait plus de 500 morts, selon les déclarations à Anadolu du porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Achraf Al-Qudra.
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