L'armée malienne a affirmé lundi avoir visé des "cibles terroristes" et tué "une vingtaine d'individus armés" lors d'une opération dimanche dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, qui a fait, selon des sources concordantes, au moins une vingtaine de morts civils, dont des enfants.
Des frappes de drone, menées dimanche à Tinzaouatène, où les forces armées maliennes et leurs alliés russes ont subi de lourdes pertes fin juillet, ont tué une vingtaine de civils, y compris plusieurs enfants, selon les séparatistes, un élu local et le responsable d'une ONG locale.
L'armée malienne et le groupe Wagner ont reconnu des pertes importantes sans donner de bilan précis.
Depuis 2023, les groupes armés séparatistes ont perdu le contrôle de plusieurs localités du nord, après une offensive de l'armée malienne qui a culminé avec la prise de Kidal, bastion de la revendication indépendantiste et enjeu de souveraineté majeur pour l'État central.
L'offensive dans le nord du pays a donné lieu à de nombreuses allégations d'exactions commises à l'encontre de la population civile par les forces maliennes et leurs alliés russes depuis 2022, que les autorités maliennes démentent.