L'armée malienne a annoncé lundi 26 aout 2024 avoir frappé et détruit deux véhicules tout-terrain appartenant à des terroristes dans la région de Kidal, tuant six individus. Cette opération s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes avec les groupes armés dans le nord du pays.
L'état-major général des armées du Mali a indiqué lundi soir avoir frappé avec succès deux véhicules tout-terrain appartenant à des "terroristes" dans la zone d'Anéfis, sur la route de Tassalit, dans la région de Kidal.
Par voie de communiqué, l'état-major général souligne que
"dans la matinée du 26 août 2024, les FAMa ont repéré deux véhicules tout-terrain chargés de matériels de guerre appartenant aux groupes armés terroristes à environ 80 km au nord de la localité d'Anéfis sur la route de Tessalit. Après une longue surveillance, ces véhicules ont été détruits avec précision",
ajoutant que
"six terroristes ont été neutralisés".
De son côté, Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l'Azawad (CSP-DPA), a informé que
"ce lundi 26 août 2024 à Tajmart dans la région de Kidal, deux de ses véhicules ont été la cible d'une frappe de drone de l'armée malienne faisant 7 martyrs parmi l'équipage".
Par ailleurs, l'armée malienne a effectué dimanche des frappes à Tinzaoutène, au nord-est de Kidal.
Selon la Direction de l'information et des relations publiques armées (Dirpa), cette
"série de frappes a permis de détruire des cibles terroristes et de neutraliser une vingtaine d'individus armés".
Le CSP-DPA a souligné que ces frappes de drones à Tinzaoutène, près de la frontière algérienne, ont causé la mort de 21 civils, dont 11 enfants.
Pour rappel, depuis plus d'une décennie, le Mali est confronté à des attaques terroristes et des conflits communautaires.
Après le coup d'État du mois de mai 2021, les forces armées essayaient de reprendre le contrôle de tout le territoire malien.
Et l'accord de paix signé en 2015 par le gouvernement et les groupes rebelles du nord sous l'égide de l'ONU a été rompu, en faveur d'une
"nationalisation"
de la paix et de la conciliation entre Maliens.
Le CSP-DPA a rejeté la démarche des autorités militaires de Bamako.
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