
La députée européenne Manon Aubry a vivement critiqué ce mardi les conditions imposées par le gouvernement israélien pour la libération de Rima Hassan, élue européenne, et des membres de la Flottille de la Liberté, interceptée alors qu'elle tentait d'apporter de l'aide humanitaire à Gaza.
Dans une vidéo publiée sur X, Aubry a assuré que le gouvernement israélien tente d'imposer des conditions inacceptables pour la libération de Rima Hassan et des membres de la flottille, notamment la signature d'un document reconnaissant une entrée illégale dans les eaux territoriales israéliennes et une interdiction d'entrée en Israël pendant 100 ans.
Selon Aubry, la flottille, arrêtée en eaux internationales et non dans les eaux territoriales israéliennes, fait l'objet d'une détention illégale.
Elle a également fustigé l'inaction du gouvernement français, mais aussi le refus clair du Parlement européen d'appeler à la libération de son élue Rima Hassan.
La politicienne a annoncé des efforts continus pour maintenir la pression, y compris une possible mobilisation en fin de journée, afin de sécuriser la libération de la flottille et de restaurer l'accès humanitaire à Gaza.
L'interception rappelle l'incident de 2010, lorsque des commandos israéliens avaient tué dix personnes à bord du navire Mavi Marmara, suscitant une condamnation internationale.