
La garde à vue de deux suspects mis en cause dans l'affaire des violences et des viols qui auraient été commis au sein de l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, a été prolongée, a annoncé jeudi le parquet de Pau.
Un troisième individu, né en 1931, qui a officié en tant que prêtre, a été relâché sans poursuites à ce stade alors que de nombreux témoignages de victimes présumées, affirment qu'il se serait conduit en véritable tortionnaire envers les élèves, dont certains l'accusent également de viols.
Pour rappel, ce sont à ce jour 132 plaintes qui ont été déposées par d'anciens élèves du groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à proximité de Pau, où François Bayrou est maire.
Celui-ci est aujourd'hui mis en cause et accusé d'avoir couvert les faits sans jamais les avoir dénoncés à la justice alors même qu'il aurait eu connaissance de certaines violences exercées dans cet établissement où étaient scolarisés ses propres enfants et dans lequel son épouse enseignait le catéchisme.
Une enquête a été ouverte en 2024 par le parquet de Pau et permettra de faire la lumière sur ces accusations portant sur des faits intervenus entre les années 50 et 2010 dans le huis clos de cette structure catholique béarnaise réputée pour son extrême rigueur.