Notre-Dame de Bétharram: Les gardes à vue de deux suspects prolongées, un troisième relâché

La rédaction avec
18:0020/02/2025, jeudi
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Un véhicule de police quitte le commissariat de Pau, dans le sud-ouest de la France, le 20 février 2025.
Crédit Photo : GAIZKA IROZ / AFP
Un véhicule de police quitte le commissariat de Pau, dans le sud-ouest de la France, le 20 février 2025.

La garde à vue de deux suspects mis en cause dans l'affaire des violences et des viols qui auraient été commis au sein de l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, a été prolongée, a annoncé jeudi le parquet de Pau.

Un troisième individu, né en 1931, qui a officié en tant que prêtre, a été relâché sans poursuites à ce stade alors que de nombreux témoignages de victimes présumées, affirment qu'il se serait conduit en véritable tortionnaire envers les élèves, dont certains l'accusent également de viols.


Les trois hommes ont été arrêtés mercredi en début d'après-midi pour des faits qualifiés de
"violences, agressions sexuelles aggravées, et viols aggravés"
dans le cadre d'une enquête menée par la section de recherche de la gendarmerie de Pau.

Les faits sont susceptibles de s'être produits entre 1957 et 2004 et les deux hommes, dont la garde à vue a été prolongée, sont nés en 1955 et 1965. Ils ont occupé des postes de surveillants au sein de l'établissement privé catholique sous contrat avec l'Etat.

Pour rappel, ce sont à ce jour 132 plaintes qui ont été déposées par d'anciens élèves du groupe scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à proximité de Pau, où François Bayrou est maire.


Celui-ci est aujourd'hui mis en cause et accusé d'avoir couvert les faits sans jamais les avoir dénoncés à la justice alors même qu'il aurait eu connaissance de certaines violences exercées dans cet établissement où étaient scolarisés ses propres enfants et dans lequel son épouse enseignait le catéchisme.


Une enquête a été ouverte en 2024 par le parquet de Pau et permettra de faire la lumière sur ces accusations portant sur des faits intervenus entre les années 50 et 2010 dans le huis clos de cette structure catholique béarnaise réputée pour son extrême rigueur.


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