
Le ministre des Affaires étrangères saoudien, Fayçal ben Farhane Al-Saoud (g.), le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (2e g.), et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot (au centre, devant), posent pour une photo de groupe lors de la conférence des Nations unies sur la solution à deux États pour Israël et les Palestiniens, au siège de l’ONU, le 28 juillet 2025 à New York.
Quinze pays, dont la France, le Canada et l’Australie, ont signé une déclaration conjointe appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération des otages et à un engagement renouvelé pour une solution à deux États. Les signataires saluent les récentes promesses de Mahmoud Abbas, dénoncent la situation humanitaire à Gaza et appellent à exclure le Hamas de toute future gouvernance. Ils soutiennent également la reconnaissance de l’État de Palestine et la normalisation des relations avec Israël.
Quinze pays, parmi lesquels la Finlande, le Canada, l’Australie et plusieurs États européens, ont signé une déclaration conjointe, à l’initiative de la France, appelant à un
cessez-le-feu immédiat
à Gaza. Le texte demande également la
libération de tous les otages
détenus par le Hamas et un
nouvel élan diplomatique
en faveur de la
solution à deux États
.
"
Nous, ministres des Affaires étrangères d’Andorre, Australie, Canada, Finlande, France, Islande, Irlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Saint-Marin, Slovénie et Espagne, réaffirmons notre engagement indéfectible en faveur de la vision de la solution à deux États"
, a déclaré mardi soir le ministère français des Affaires étrangères.
Selon la déclaration, les signataires affirment que
deux États démocratiques
, Israël et la Palestine, doivent coexister pacifiquement dans des
frontières sûres et reconnues internationalement
, conformément au droit international et aux résolutions de l’ONU. Ils insistent sur la nécessité de
réunifier Gaza et la Palestine occupée
sous l’autorité de l’Autorité palestinienne.
Les ministres ont exprimé leur
inquiétude face à la situation humanitaire
dramatique à Gaza. Ils ont rappelé le rôle central des Nations unies et de ses agences pour
faciliter l’acheminement de l’aide
humanitaire.
Ils ont également salué les
engagements du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas
, exprimés le 10 juin, notamment :
- lacondamnation des attaques du 7 octobre,
- l’appel à la libération des otages,
- lademande de désarmement du Hamas,
- lafin des paiements aux prisonniers,
- laréforme du système éducatif,
- l’organisation d’électionsdans un délai d’un an,
- l’acceptation d’un État palestinien démilitarisé.
Les pays signataires ont indiqué avoir
reconnu ou envisager de reconnaître l’État de Palestine
, comme étape essentielle vers une paix durable. Ils ont appelé les autres États à suivre cette voie.
Par ailleurs, ils ont invité les États à
renforcer leurs relations avec Israël
, à les
normaliser
et à engager un
dialogue régional
pour son intégration.
Enfin, les ministres ont réaffirmé leur volonté de préparer un
scénario pour l’après-guerre
à Gaza, incluant :
- lareconstruction de l’enclave,
- ledésarmement du Hamaset sonexclusion de toute gouvernance palestinienne.
Crise humanitaire à Gaza
Crise humanitaire à Gaza
D’après les derniers chiffres du ministère de la Santé à Gaza, au moins
1 179 Palestiniens ont été tués
et plus de
7 950 blessés
alors qu’ils tentaient de recevoir de l’aide humanitaire.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une offensive meurtrière sur Gaza. Le bilan dépasse désormais
60 000 morts
, dont une majorité de femmes et d’enfants.
Les
bombardements massifs
ont provoqué une
famine généralisée
et dévasté l’ensemble de l’enclave.
En novembre 2024, la
Cour pénale internationale (CPI)
a émis des
mandats d’arrêt
contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour
crimes de guerre et crimes contre l’humanité
.
Israël est également visé par une
plainte pour génocide
devant la
Cour internationale de justice (CIJ)
pour ses actions à Gaza.
A lire également:
A lire également:
#cessez-le-feu à Gaza
#solution à deux États
#Mahmoud Abbas
#Hamas
#Israël
#Palestine
#déclaration conjointe
#Netanyahou
#Cour pénale internationale
#famine à Gaza
#ONU
#otages
#guerre à Gaza
#normalisation Israël