Plusieurs émeutes ont éclaté, notamment mardi à Abeokuta, dans le sud-ouest, ainsi que la semaine dernière à Kano, plus grande ville du nord, et à Ibadan, importante ville du sud-ouest.
La Commission électorale au Nigeria (Inec) a assuré mercredi que l'élection présidentielle sera bien organisée comme prévu le 25 février malgré les pénuries massives d'essence et de nouveaux billets de banque qui paralysent le pays le plus peuplé d'Afrique.
A moins de trois semaines du scrutin, les files d'attente continuent de s'allonger devant les distributeurs en manque de billets et les stations essence dépourvues de carburant, plongeant les habitants dans la détresse.
En octobre, la Banque centrale avait tout à coup annoncé changer les billets de banque (notamment leur couleur), et décidé que les anciens billets ne seraient plus valables fin janvier avant de repousser la date au 10 février, face aux pénuries et sous la pression populaire.
Plus de 93 millions d'électeurs se rendront aux urnes pour élire un successeur au président Muhammadu Buhari, qui finit son deuxième mandat avec un bilan marqué par une insécurité rampante, devenue quasi-généralisée, et une grave crise économique.