
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a accusé lundi Israël de mener depuis deux ans “les formes les plus odieuses de violence et de terreur” contre le peuple palestinien.
Le chef de l’État a souligné que l’Égypte poursuivait ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, garantir l’acheminement de l’aide humanitaire et obtenir la libération des otages et captifs, en vue de préparer “l’après-guerre” et la reconstruction de l’enclave.
Aux côtés du Qatar et des États-Unis, l’Égypte joue un rôle de médiateur dans les discussions indirectes entre Israël et le Hamas concernant un éventuel accord de cessez-le-feu et un échange de prisonniers. Mais alors que le Hamas a accepté plusieurs propositions, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en a rejeté ou bloqué à plusieurs reprises, affirment les médiateurs.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Israël est également visé par une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.