
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a promis de renforcer les frappes aériennes sur Gaza, ciblant les immeubles de grande hauteur dans le nord de la bande. Depuis octobre 2023, plus de 64 000 Palestiniens ont été tués dans la guerre israélienne, tandis que des centaines d’otages sont toujours détenus. La destruction des infrastructures atteint 90 %, provoquant famine et déplacements massifs. Human Rights Watch dénonce la gravité de la situation. Netanyahu et Gallant font face à des mandats d’arrêt pour crimes de guerre.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé lundi son intention d’intensifier les frappes aériennes sur la ville de Gaza, ciblant notamment les immeubles de grande hauteur dans le nord de la bande de Gaza.
Vendredi, l’armée israélienne a commencé à bombarder des immeubles à plusieurs étages abritant des centaines de civils déplacés à Gaza-Ville, affirmant viser les infrastructures du Hamas.
Depuis les attaques du Hamas en octobre 2023, qui ont fait environ 1 200 morts et plus de 200 capturés, la guerre israélienne a tué plus de 64 000 Palestiniens. Parmi les quelque 50 otages encore détenus, on estime qu’environ 20 sont toujours vivants.
En août, le cabinet de sécurité israélien avait approuvé un plan d’occupation militaire de Gaza. En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre dans l’enclave.